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Les risques
du Private Equity

L’investissement en Private Equity comporte des risques, notamment :

Risque de liquidité

Les parts souscrites dans Altaroc par l’investisseur font l’objet d’une période de blocage de 10 ans, éventuellement prorogeable de 3 fois un an. Les fonds Altaroc investissant via ou aux côtés de fonds non cotés, qui investissent eux-mêmes dans des entreprises non cotées, les titres qu’ils détiennent ne sont pas liquides et il n’existe pas de marché secondaire facilitant les transactions pour les investisseurs.

Néanmoins, étant donné que les appels de fonds sont réalisés sur 3 à 4 ans, les investisseurs des fonds Altaroc ne débloquent pas en une seule fois l’intégralité de leur souscription. Par ailleurs, ils retrouvent une liquidité partielle généralement à partir de la quatrième année de la vie des millésimes : à ce moment là, les fonds sous-jacents commencent à revendre leurs participations et distribuent à Altaroc sa quote-part des produits de cession, qui est alors redistribuée à l’ensemble des investisseurs.

Risque de perte en capital

L’investissement dans les fonds de Private Equity n’est pas un produit à capital ou à rendement garanti (au contraire de produits tels que le Livret A).

Une étude menée par France Invest et Olivier Gottschlag (professeur à HEC) conclut néanmoins que la probabilité de perdre 25% de son capital en Private Equity est très faible (inférieure à 0,5%). Par ailleurs chacun des millésimes Altaroc étant investi dans 5 à 6 fonds, eux-mêmes investis dans une vingtaine ou trentaine de sociétés, cela permet d’atténuer encore ce risque de perte en capital.

Risque de performance

Les objectifs de performance expriment un résultat escompté, mais il n’existe aucune garantie qu’un tel résultat sera atteint. Les performances passées ne préjugent pas des performances future.

Un ensemble de risques inhérents à l’environnement économique et au métier du Private Equity, qui sont décrits dans les règlements des fonds, peuvent obérer la performance de l’investissement.

Risque lié aux cycles économiques


L’investissement dans des fonds de Private Equity est soumis à une certaine volatilité lié à l’évolution des cycles économiques : en fonction du cycle, les conditions d’acquisition ou des cession des participations sous-jacentes seront plus ou moins favorables.

Notre recommandation pour l’investisseur Altaroc est d’investir sur au moins trois millésimes Altaroc ce qui lui permet de diversifier son investissement en termes de sélection des gérants, de fonds et d’exposition géographique, mais également de minimiser le risque lié aux cycles économiques.

Performances et risques du Private Equity

Combien rapporte
le Private Equity ?

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Performances historiques des fonds de PE

Selon l’étude annuelle réalisée par EY et France Invest, au 31 décembre 2021, la performance globale du capital-investissement français mesurée sur 15 ans est de 12,2 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest (*).

Elle surperforme très nettement les autres grandes classes d’actifs (immobilier, bourse, hedge funds, ..).

Qu’est-ce que le premier quartile ?

Les fonds de capital investissement sont classés par ordre de performance. Le premier quartile correspond aux 25% des fonds les plus performants

Toujours selon l’étude annuelle EY/France Invest, au 31 décembre 2021, la performance globale mesurée sur 15 ans du premier quartile pour le capital-investissement français est de

30,0 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest (*)

(*) Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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En termes de multiples de mise,
les gérants du premier quartile

réalisent un multiple de 2,6x

contre 1,6x pour la moyenne des fonds de capital-investissement français étudiés (*).

 

(*) Source : Etude France Invest / EY au 31 décembre 2021. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

En savoir plus

les 7 leviers
qui expliquent la surperformance
du Private Equity

1.

Du temps et des ressources pour identifier les secteurs porteurs et pour analyser et valoriser les sociétés les mieux placées pour bénéficier des tendances sectorielles à long terme, ainsi que pour apprécier les risques d’un investissement potentiel et le meilleur moyen de les limiter.

2.

Des sociétés qui surperforment leur secteur d’activité en prenant des parts de marché, grâce à des produits innovants, à l’extension de leur couverture géographique ou à la transformation digitale de leur modèle économique.

3.

Un actionnariat patient et engagé, moins préoccupé que la Bourse par les objectifs de performance à court terme, mais axé sur une création de valeur globale et à plus long terme, conformément à une thèse d’investissement et à des objectifs de création de valeur détaillés.

4.

La capacité à modifier si nécessaire les plans d’action ou à muscler l’équipe de direction afin d’atteindre les objectifs.

5.

Une délimitation claire des responsabilités entre dirigeants et actionnaires, conjuguée à des objectifs précis et partagés et à un système de rémunération incitatif, intimement lié à la création de valeur recherchée.

6.

Un recours à l’endettement pour financer l’acquisition initiale et les build-ups ultérieurs.

7.

La cession à des acteurs industriels identifiés en amont et prêts à payer des primes stratégiques compte tenu des synergies opérationnelles.

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Comment mesurer la performance ?

La performance des fonds de Private Equity s’apprécie sur le long terme :

En effet, le fonds déploie traditionnellement ses capitaux sur une période de 5 ans et la période de détention classique est également voisine de 5 ans pour chaque participation.

En faisant l’hypothèse que le fonds réalise en moyenne 2X sa mise sur chaque investissement, il retournera l’intégralité des fonds engagés par ses souscripteurs à partir de 7,5 années.

Ces derniers dégageront sur leurs investissements des plus-values à partir de la 8ème année.

Etant donné que les parts des fonds ne sont pas cotées sur un marché liquide, l’investisseur ne peut pas mesurer la rentabilité de son investissement par l’évolution d’un cours de bourse.

La performance d’un investissement se mesure généralement en termes de multiple (TVPI) du fonds et de taux de rentabilité interne (TRI).

1. LE MULTIPLE DU FONDS, AUSSI APPELE TVPI (Total Value to Paid In)

Il se calcule ainsi :

TVPI = (Distributions versées + valeur estimée du portefeuille) / Montant total appelé. 

Il se décompose en : TVPI = DPI + RVPI

Paid In : montant appelé auprès des investisseurs

DPI (Distribution to Paid In) : Montant distribué aux investisseurs rapporté à leurs investissements dans le fonds

RVPI (Residual Value to Paid In) : Juste valeur du fonds rapporté aux montants investis

TVPI > 1 : la somme de la valeur du portefeuille et des distributions réalisées est supérieure au capital investi ; le fonds est donc en position de gain en capital.
TVPI < 1 : le fonds n’a pas encore créé de valeur.

Le TVPI d’un fonds se bonifie au fur et à mesure du temps parce que le capital travaille.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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2. LE TRI (TAUX DE RENTABILITE INTERNE OU IRR EN ANGLAIS)

Le TRI net est le TRI réalisé par un souscripteur sur son investissement dans un fonds.

Il prend en compte :

– l’ensemble des flux (négatifs) relatifs à chacun des appels de fonds successifs 

– l’ensemble des flux (positifs) liés (i) aux distributions ainsi qu’à (ii) la valeur estimée résiduelle des parts détenues dans le fonds à la date du calcul (appelée valeur liquidative des parts). 

Contrairement au multiple il intègre donc l’effet temps. 

Dans la mesure où les flux sont complets et nets pour l’investisseur, ce taux est net des frais de gestion et du carried interest. 

La valeur liquidative d’un portefeuille de PE (autrement appelée Actif Net Réévalué) s’obtient :

  • en additionnant les justes valeurs de chacune des entreprises détenues au sein de ce portefeuille (telles qu’établies par la société de gestion du fonds),
  • et en déduisant la valeur des passifs du portefeuille et du carried interest théorique dû à l’équipe de gestion.

Contrairement aux marchés boursiers, les justes valeurs des sociétés détenues par des fonds ne fluctuent pas chaque jour. Les deux méthodes les plus couramment utilisées pour les déterminer sont la méthode par les multiples et la méthode par les DCF (Discounted Cash-Flow).

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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La méthode par les multiples

La méthode DCF

La méthode par les multiples consiste à estimer la valeur d’une entreprise en la comparant à des entreprises similaires du même secteur, sociétés cotées en bourse (méthode des multiples boursiers) et/ou sociétés ayant fait l’objet de transactions récentes. Ce calcul se fait en appliquant un multiple à l’assiette pertinente pour la société en question. Ainsi, pour nombres de sociétés sous LBO l’indicateur idoine est l’EBITDA et le multiple retenu est le multiple d’EBITDA des sociétés privées ou cotées comparables. Cette approche permet de déterminer un intervalle de prix qu’un investisseur serait prêt à payer pour acquérir l’entreprise.

La méthode DCF consiste à estimer la valeur d’une entreprise en se basant sur sa capacité à générer de l’excédent de trésorerie. Cette méthode vise à projeter la somme des cash-flow futurs que la société va générer et à les ramener à leur valeur d’aujourd’hui. Ramener la valeur d’un flux futur à la date d’aujourd’hui s’appelle l’actualisation (Discounting en anglais).
La valorisation par le DCF consiste donc à déterminer la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs que l’entreprise va générer. Par définition c’est une méthode intrinsèque car elle se base sur la capacité de l’entreprise à générer un flux financier.

 

Le gérant du fonds appliquera son meilleur jugement d’affaire pour déterminer quelle est la méthode la plus adaptée à chaque société de son portefeuille. C’est grâce au fait que ces valorisations sont établies sur la base des plans d’affaires à long terme des entreprises que le Private Equity est beaucoup moins volatile que la bourse.

Les sociétés de gestion des fonds sélectionnés pour les millésimes Altaroc valorisent leurs portefeuilles selon les principes de la juste valeur, conformément aux recommandations de l’IPEV (International Private Equity Valuation organisation). La prudence en matière de politique de valorisation se traduit par l’uplift obtenu lors des cessions (prix de vente supérieur à la dernière valorisation comptabilisée avant la cession).  

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